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Les Âges du monde sont le chef-d’œuvre de Schelling et l’un des textes emblématiques de l’idéalisme allemand, si l’on entend par-là le dernier effort du grand rationalisme européen pour élargir la philosophie à l’ensemble des contenus. Jamais autant que dans sa période de la maturité, Schelling ne s’est employé à rendre à la raison ce qui appartenait à l’art ou à la légende. Même l’envers des choses, leur base obscure, peut être appréhendé en une vision pleinement rationnelle et, si les Âges du monde prennent la forme d’une immense fresque cosmique et théologique, tout le travail de Schelling consiste exclusivement en une analyse de concepts. C’est ce travail philosophique sur les notions que les différentes contributions recueillies ici cherchent à reconstituer afin de rendre à ce « poème héroïque » son statut de classique de la philosophie.
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Marx's book throws considerable new light on German idealism.
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Cet essai se propose de mettre en évidence la première exposition de la doctrine schellingienne de l'Absolu, correspondant aux années 1794-1795 et exprimée dans Du Moi comme principe de la philosophie et Les lettres sur le dogmatisme et le criticisme. Sans doute, vaut-il mieux la qualifier d'intuition première, puisque l'exposition proprement dite sera livrée plus tard. Comme la prime spécualtion de Schelling est commandée par le projet de Fichte, l'intuition fleurit dans les conditions de l'idéalisme naissant. L'auteur s'efforce de dissocier l'influence de la problématique fichtéenne et la vision originaire de Schelling, mais aussi d'examiner une évolution de ce dernier qui parviendra à distinguer trois genres d'absolu, celui du dogmatisme, celui du criticisme et enfin une identité supérieure.
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